Ces Cow-Boys à l’aspect menaçant sont le « visage du mal » dans les rêves de Buck, le cheval du Shérif Sam Brown.

Contrairement à son maître, shérif d’un âge avancé qui s’accommode très bien de son existence paisible, Buck aspire depuis toujours à une vie faite d’aventures et de hauts faits au nom de la justice ! Dans ses rêves, il devient un cheval expert en arts martiaux qui n’a nul besoin d’un cavalier pour venir à bout d’une bande de cow-boys, le visage caché derrière un bandana et prêts à dégainer les revolvers qu’ils portent de part et d’autre de leur ceinture. Les six cow-boys à l’allure identique, si ce n’est la couleur de leur bandana, font long feu face au savoir-faire du fringant destrier : désarmés par Buck avec ses rênes, ils reçoivent des coups de sabots qui les envoient au tapis. Le dernier debout tente bien d’attaquer son ennemi avec un couteau aiguisé mais il est rapidement neutralisé à son tour, d’un coup de patte foudroyant. Buck exulte… mais tout ça n’est qu’onirisme !

Outre ces desperados de songes, nombreux sont les cow-boys que l’on croise au gré du 45e Grand Classique des studios Disney, errant dans les rues de la petite ville où officie Sam Brown ou attablés dans le saloon d’Annie… Rien de bien étonnant dans un film qui a pour cadre l’Ouest américain dans la plus pure tradition des westerns.